On craint l’oisiveté alors qu’elle est l’espace de l’imaginaire. À l’image des avions long-courriers, les trains du futur offriront la possibilité d’écouter de la musique, de voir des films, de faire des achats. Consommer pour passer le temps, cela empêche de vivre le passage. On vise à effacer les temps morts qui pourtant donnent vie à autre chose, d’impalpable, d’enfoui.
Blanche de Richemont – Éloge du désir