Le sens de la vie humaine c’est prendre conscience.
La pleine conscience ou mindfulness, c’est porter intentionnellement son attention sur l’expérience du moment présent, instant après instant, avec bienveillance et sans jugement.
Là où sont tes pensées, tu es. Veille à ce que tes pensées soient bien là où tu veux être.
Vivre dans l’instant, ce n’est pas évacuer la douleur, mais l’accepter, entière. Ne pas toujours rester fort, tenace, et repartir. Il faut vivre le temps de l’impact avant de reprendre sa respiration. La société moderne occidentale invite à cacher ses souffrances comme des marques honteuses. Il n’y a pourtant rien de plus naturel que de souffrir. Vivre dans l’instant, c’est accepter la brisure. Nous nous découvrons autre dans le désespoir, nous accédons à une nouvelle vérité d’être, en quête d’un désir qui nous donnera la force de continuer à vivre. On acquiert une densité nouvelle, épurée de ce qui nous encombre.
Le renforcement positif est une baguette magique. La punition permet de marquer sa désapprobation, mais ne permet jamais de modifier un comportement. Plus grave, c’est une éducation qui associe dans la tête de l’enfant obéissance et violence, il le reproduira plus tard… autrement.
Il existe aujourd’hui un nombre croissant de travaux montrant l’intérêt de la pleine conscience auprès des enfants. Ces travaux concernent l’équilibre émotionnel, les capacités de résilience, la qualité des échanges familiaux et les capacités attentionnelles, notamment dans le travail scolaire et les apprentissages. On a aussi montré, bien sûr l’intérêt -je parlerais même de nécessité- pour les parents de pratiquer eux-mêmes la pleine conscience.
« C’est en essayant continuellement, qu’on finit par réussir. En d’autres termes plus ça rate et plus on a de chance que ça marche. »